Après quelques mois de l’application de la loi du premier 01 juillet 2012, portant réforme sur le crédit à la consommation, les premiers rapports apparaissent. Ces premiers bilans se focalisent surtout sur les différents avantages pour les consommateurs et les divers points à améliorer.
La loi du 01 juillet 2012, se porte sur la réforme du crédit à la consommation. Elle stipule les différents droits et accès des consommateurs aux différentes informations sur les offres de crédit à la consommation. Son objectif est ainsi de limiter les abus qui sont pratiqués par certains organismes de crédit. Évitant ainsi à plusieurs ménages les situations d’endettement que peuvent engendrer ces abus.
En quelques mois de pratique, des enquêtes menées auprès des établissements révèlent les premiers bilans. Selon ces enquêtes, on a constaté que les impacts de la réforme sont plus profitables pour les consommateurs que les banquiers. En effet, une baisse de 9,7% sur la production cumulée des crédits renouvelables. De même qu’une baisse non négligeable des taux de du crédit renouvelable a été aussi remarquée. Les crédits amortissables ont également été les plus proposés par les banquiers ses derniers temps comme ils sont plus adaptés aux budgets des ménages. L’option de paiement comptant par défaut avec les cartes de fidélités a également abaissé le nombre de transactions à crédit, qui est passée de 9,4% en 2012 contre 22% en 2007. Sachant que cette option de paiement jouit d’une réduction des agios lors de la première utilisation et pour les utilisations successives.
Cependant, il reste tout de même des zones d’ombres à clarifier dans la mise en pratique de la loi comme pour les frais négligeables, les cartes de fidélité et les cartes de crédit, la clarification des formules gratuites. Les termes employés dans les contrats et les communiqués entre les établissements de crédit et les emprunteurs sont aussi à revoir. Ces améliorations devront permettre d’éviter les interprétations différentes d’un prêteur à l’autre ou entre les prêteurs et emprunteur-consommateurs.